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EN COURS

 

 

 

La Population

 

Les Civils : Comme de bien entendu, les Civils sont les plus représentatifs du Val que tous les autres habitants de la caverne. Constituant la majorité du peuple Valyrien, ils sont à la fois humbles et serviables. Nombreux sont ceux à croire encore aux idéologies des Pères et Mères de la race, et beaucoup redoutent les décisions du Conseil. 
Malgré leur nombre, les Civils sont mal représentés parmi les plus grands : rares sont ceux qui ont accès aux discussions importantes ou aux prises de décisions décisives. Ils sont considérés comme des personnes sans influence ni intérêt, tout juste bon à couper du bois ou bécher la terre. Les plus démunis résident dans de sobres bâtisses, parfois bancales, alors que les plus chanceux ont le plaisir d'habiter dans une vraie maison.

 

Les Rôdeurs : Parfois mal considérés par le commun des Valyriens, leur but est pourtant noble et juste. Censés veiller sur la faune et la flore du Val, les Rôdeurs – comme leur nom l'indique – sont constamment en mouvement. Ils « rôdent », c'est le cas de le dire, partout dans la vallée, et leur voix est supérieure à celle des Maisons Nobles. Ils représentent la vie animale et végétale. La plupart d'entre-eux voyagent aux quatre coins de la caverne, sans se soucier des lois et des barrières. Le Conseil a depuis longtemps décidé que la protection de la nature relevait d'une importance capitale. Les Rôdeurs ont les pleins pouvoirs : s'ils considèrent qu'une zone est trop exploitée, ils mettent immédiatement le holà et les Hommes des Champs n'ont d'autre choix que d'obtempérer.
C'est en grande partie pour cette raison qu'ils sont mal vus et peu appréciés. En plus de cela, certains Rôdeurs profitent de leur statut pour s'adonner au braconnage, ce qui va bien sûr à l'encontre des préceptes de leur travail. Au fil du temps, le terme « Rôdeur Â» a plus désigné un voyou nomade qu'un défenseur de la nature, et les quelques Rôdeurs intègres se révoltent contre cette tendance réprobatrice. 
 

Les Travelers : Ils sont les soldats du Val, ceux qui ont juré de protéger l'innocent, d'annihiler le mal des Insurgés et de les empêcher d'enfreindre les lois en traversant la frontière. Ils sont braves, inflexibles, et prêts à tout pour la protection des plus démunis.
La majorité des Travelers vivent sur un vaste territoire qui leur est dédié au sud du premier plateau, et est protégé par une muraille couvrant plusieurs dizaines de kilomètres. Totalement autonomes, ces soldats bénéficient de tout ce dont ils ont besoin : une caserne, des armes, des montures, un terrain d'entraînement. Certaines unités sont chargées par le Conseil de surveiller la frontière du Dédale, afin de veiller à ce qu'aucun Insurgé ne transgresse les règles et n'entre sur le territoire du Val.

C'est également aux Travelers que revient la tache de monter à la surface chercher de la nourriture ou d'autres matières premières en cas de grande pénurie. 
La tenue du soldat de base se compose d'une veste bleue, d'un pantalon blanc et d'accessoires en cuir, tels que des bottes souples ou des brassards de protection. Les plus hauts gradés possèdent des atours plus élégants et moins pratiques. 

 

 

Les Maisons Nobles

 

Les hommes des champs : Le terme « Hommes des Champs » rassemble en réalité tous les Valyriens dont le travail est étroitement lié avec la terre, aussi bien les hommes que les femmes. Communauté « moderne » et désirant tendre vers le progrès, elle fut la première à délaisser le troc pour un commerce basé exclusivement sur un système d'achats et de ventes. Les Hommes des Champs sont certainement parmi les plus influents du Val, au même titre que les Marchands ou les Héritiers. Ce sont eux qui fournissent la nourriture. Sans eux, la société courrait inéluctablement vers un désastre monumental. 

On distingue plusieurs types d'Hommes des Champs :

 

- Les koulaks sont les plus influents. En effet, ils élèvent du bétail et la viande coûte extrêmement cher au Val, en raison du manque d'espace. L'économie dépend en partie d'eux et de leurs ventes. S'ils sont moins nombreux, leur importance est considérable.

- Les fellahs cultivent légumes et fruits. Leurs haciendas sont plus petites, en revanche la main d’œuvre que cette culture nécessite est considérable.

- Les sylvizans sont les seuls Hommes des Champs à s'établir ailleurs que sur le second plateau. Certains s'approchent de la Sylve de Libre-Fauve pour y faire pousser des arbres, d'autres se contentent de bosquets de moindre importance. 
 


Les Héritiers : Anciens commerçants, les Héritiers ont soit vu leurs affaires s'envoler en leur permettant d'accéder à la noblesse, soit un ami haut placé toucher deux mots en leur faveur au Conseil. Le fait est que, désormais, ils possèdent au moins un grand établissement, qu'il s'agisse d'un restaurant, d'un hôtel... voire d'un bordel pour les moins respectables.
La populace considère les Héritiers avec jalousie, parfois avec dégoût et amertume. En effet, ces derniers donnent parfois l'impression de n'avoir aucun mérite malgré leur réussie : les rumeurs courent à propos de certaines familles, un membre du Conseil aurait favorisé leur entrée dans la noblesse. La définition souvent utilisée pour décrire les Héritiers résume bien le mépris du commun des mortels à leur égard : « Ils vivent, bouffent, se pomponnent et attendent que leurs parents meurent pour hériter. »

Pourtant, si c'est effectivement le cas pour certains, tous ne rentrent pas dans cette case : on reconnaît au moins quelques familles plus respectables qui ont travaillé dur, et sur plusieurs générations, pour arriver où elles en sont aujourd'hui.
 

 

Les Marchands : Comme leur nom l'indique, les Marchands ont fait fortune dans le commerce. Ils achètent, revendent (plus cher, de préférence), et participent ainsi à l'économie du Val. Les familles les plus ouvertes acceptent parfois de troquer certaines marchandises contre un ou plusieurs biens de personnes moins fortunées. Contrairement aux Héritiers, qui sont pour la plupart sans scrupules et ferait n'importe quoi pour parvenir à leurs fins, les Marchands sont plus mesurés. Ils représentent à eux-seuls tout ce qui caractérise la noblesse : élégance, distinction, parfois hauteur et dédain. 
À l'inverse des Héritiers, les Marchands ne sont pas dédaignés par le peuple : si celui-ci en a peur, il les respectent sincèrement. Les Marchands sont rusés, intelligents, parfois retors, mais jamais vulgaires ou violents (du moins pas en public).

 

 

Les Ordres

 

Les Dévôts : Les Dévots, aussi appelés les « Dévoués Â» sont les fervents adorateurs du dieu Tal. Alors que leurs cousins Fanatiques sont très mal considérés, eux sont respectés, voient appréciés du peuple Valyrien. Censés représenter la sagesse, la pondération et la pureté, ils rappellent aux plus nostalgiques l'ère des Pères et Mères de la race. Leurs idéaux sont justes, leur passion aussi, et eux ne s'enferment pas dans un extrémisme exacerbé. 
Les Dévots sont conduits par la Sybille, qui prend toutes les décisions et siège au Conseil. Autrefois, la Sybille et le Soigneur représentant de l'Hôpital ne s'entendaient guère, et il arrive que certaines rivalités soient ravivées encore aujourd'hui entre ces deux organisations.
La religion Talienne est là pour prodiguer paix et amour aux Valyriens. Les Dévots s'efforcent donc de la représenter au mieux, et brandissent leurs idéologies comme des bannières.


 


Les Soigneurs : Les médecins du Val ne sont pas les mêmes qu'à la surface. L'Hôpital de Pride est moins un lieu de paix qu'une véritable institution. Les médecins, appelés Soigneurs, sont les seuls à être en mesure de soigner les Valyriens. Bien que cela ne soit pas obligatoire, la plupart des Soigneurs (parfois appelés « Mages Â», titre respectueux qu'eux seuls peuvent se glorifier d'obtenir de temps à autre) possèdent des dons leur permettant de soigner le corps d'une personne ou son esprit. 
À de nombreuses reprises par le passé, Soigneurs et Dévots se sont défiés, et une certaine rivalité existe toujours entre-eux. Plus étriqués et moins visionnaires que les membres des autres Ordres, les Mages font apparaître cet aspect de leur personnalité dans leur apparence vestimentaire : vestes sombres et chausses d'une sobriété à toute épreuve constituent leur garde-robe officielle. En d'autres temps, on les prendrait plus pour des espions tant leurs vêtements sont sombres et sans attrait, comme s'ils s'efforçaient de rester discrets. 
Il n'y a aucune division au sein de l'Hôpital : tous les Soigneurs sont rangés dans la même catégorie. 

 

 

Les Érudits : Dans tout le Val, ces hommes et femmes sont respectés en raison de leur savoir immense. Les Érudits, ou « Ceux qui Savent et Connaissent Â» n'ont pas la possibilité de quitter l'Académie hormis durant les rares vacances qu'ils s'octroient de temps à autres. Plus que de vulgaires rats de bibliothèque, ils sont les gardiens de la connaissance. Les étagères de l'Académie renferment des trésors de valeurs inestimables. Ainsi, les Érudits sont autant des historiens que des protecteurs : ils savent se battre et seront prêts à le faire en cas de nécessité. En plus de ces devoirs déjà importants, ils enseignent aux jeunes Valyriens à maîtriser leurs pouvoirs. Le contrôle de soi -d'avantage que la force brute- est une valeur qu'ils prodiguent aux nouvelles générations, perpétuant ainsi des décennies d'héritage. 
 

 

Les Insurgés

 

Les Fanatiques : Extrémistes et incompris du commun des Valyriens, les Fanatiques ont à de nombreuses reprises eu recours à la violence par le passé. Ils vouent un culte permanent à la déesse Zandramas, allant jusqu'à perpétuer des pratiques barbares telles que les sacrifices humains. 
Malgré l'omniprésence du Grand Seigneur, le Culte conserve une position influente. Les Insurgés les moins bien positionnés hiérarchiquement parlant redoutent d'être capturés et de finir sur l'autel sacrificiel, les autres se contentent de renifler dédaigneusement lorsqu'ils en entendent parler. Même pour les Insurgés, les sacrifices humains restent tabou. Malgré cela, les Fanatiques ont droit à une grande place dans la société des exilés, possédant même un territoire plutôt vaste, où s'entremêlent plusieurs galeries et tunnels. Ils y ont installé leur Sanctuaire, ainsi que les quartiers des esclaves.


 


Les Éxilés : Ils sont la lie des Valyriens. Descendants des parjures d'autrefois ou familles soudainement ruinées, criminels en fuite ou nobles déchus, tous se retrouvent désormais au même endroit, au même niveau. Le Dédale les protège en même temps qu'il les empêche de vivre comme des hommes le devraient. Les Insurgés considèrent tous que la disparition des Pères et Mères de la race n'a fait que laisser place à une nouvelle tyrannie. Ils désirent plus que tout la déchéance du Conseil afin de reconquérir le territoire qui (se disent-ils) leur appartient. Avides de puissances, et pour la plupart incompris, leur vie est souvent difficile. 

Certains Exilés décident de s'allier, formant ainsi des petits groupes nommes « hardes Â» ou encore « meutes Â», terme peu élogieux car il est d'ordinaire lié à un troupeau d'animaux et non d'êtres humains. Ces groupuscules effectuent parfois des raids à l'intérieur des terres, malgré la surveillance constante des Travelers. La Fosse est leur principale cible, en partie car elle est la plus accessible.
 

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