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Description des Villes

 

Premier Plateau 

 

Pride : Se dressant au centre du premier plateau, cette gigantesque cité est le vaste rassemblement d'Valyrien, après le Dédale. (Pour visualiser sa taille, imaginez-vous Paris.) C'est une ville riche, prospère, dans laquelle il est difficile de s'enraciner : la vie y est horriblement difficile, tant au niveau du coût du logement ou de la nourriture que de l'ego surdimensionné qui hante chacun de ses habitants. En effet, alors qu'elle symbolisait autrefois l'égalité et l'absence de hiérarchie, Pride est peu à peu devenue un endroit accessible aux gens aisés uniquement. Les artisans y sont rares, ou font payer leurs services à des prix exorbitants. Le troc n'a aucune raison d'être dans cet endroit où le marchandage et la richesse prônent avant tout. Ses habitants sont égoïstes et prétentieux, âpres, appâtés par le gain. 
La cité est divisée sur trois cercles, dont leur point de rencontre est une immense tour, façonnée de main d'homme et montant jusqu'au plafond de la caverne. À son sommet est érigée une unique pièce en marbre d'un blanc luisant, où se réunit le Conseil. 
Les trois cercles sont représentatifs de la vie dans la cité car ils reprennent la même caractéristique les plateaux : à chaque cercle sa qualité de vie. Ainsi, le premier cercle rassemble-t-il les diplomates, riches commerçants ou éleveurs retraités ainsi que le Temple principal, où siège la Grande Prêtresse. Le second cercle est réservé à la classe moyenne, et abrite l'Hôpital ; tandis que le troisième et dernier cercle est concentre la population la plus démunie. À noter que cette population soit-disant « démunie Â» l'est tout de même moins que celle des autres plateaux... 
L'on raconte qu'un petit groupe d'Insurgés aurait tenté d'infiltrer la tour du Conseil en empruntant un souterrain. Les rumeurs prétendent que l'entrée de ce tunnel se trouverait dans un quartier sombre du troisième cercle, mais cela n'a encore jamais été vérifié.
En raison de la qualité de vie dans la cité, il n'y a pas (ou très peu) de filles de joie, de bandits ou d'autres escrocs de tout poil, surtout que la présence militaire des Travelers y est plus accentuée qu'ailleurs. 
Pride est une ville où les grands hommes se complaisent à fomenter complots et autres plans machiavéliques pour gruger leur voisin et récupérer un peu plus d'argent. Les jeux d'esprit y sont très présents, et de plus en plus de personnes prennent goût à ces intrigues. 

Altis : Petit village agrippé à une stalactite, Altis est bien loin de la prétention de son aînée, Pride. Il a autrefois servi d'habitation aux ouvriers qui aidaient à la construction de la capitale, et les choses n'ont guère changé depuis : les cabanes leur font office de maison, la vie y est toujours aussi paisible. Seule nouveauté de la dernière décennie, le troc tend à disparaître, probablement à cause de l'omniprésence imposante de Pride, à seulement quelques kilomètres plus au Sud. 
La population du village est, aujourd'hui encore, constituée en majorité de gens travaillant dans la cité. La plupart de ces personnes sont en vérité des domestiques au service de riches Maisons : cuisinières, femmes de chambre, laquais... cette pratique « d'embaucher Â» son égal pour le rabaisser à un rang inférieur avait été interdite lors de l'ère des Pères et Mères de la race, mais reparaît peu à peu.

 

Second Plateau

 

Ridewall : Comme la plupart des villes du second plateau, Ridewall n'était qu'une vaste exploitation d'élevage à l'origine. Puis, peu à peu, des maisons se sont ajoutées à celle de l'entreprise principale. Cette dernière est d'ailleurs à la tête de la ville depuis plus de cent ans ; il s'agit de la Maison Sandremiël.
La proximité de sa ville jumelle, Fallriver, permet à Ridewall d'accentuer le commerce et le marchandage, de sorte que de nombreuses caravanes de bÅ“ufs ou d'autres bétails quittent ou arrivent dans l'enceinte de la ville. 
Cette petite cité est célèbre pour la couleur rouge de ses bâtiments et pour les gracieuses coupoles argentées qui surmontent les plus importants édifices. 

Fallriver : Ressemblant comme deux gouttes d'eau à sa jumelle Ridewall, cette petite cité se différencie de celle-ci par la couleur de ses bâtiments. En effet, si la première est parée de pourpre, la seconde revêt une apparence dorée. 
La cité est partagée entre plusieurs Maisons, mais aucune ne parvient à en prendre le contrôle total, de sorte que Fallriver reste plus ou moins une « ville libre Â» et non un domaine géant. 
Les quartiers résidentiels de Fallriver sont particulièrement élégants et, par conséquent, peu accessibles au plus démunis. Les principaux gérants de la ville envisagent d'en faire une « petite Pride Â», mais pour le moment, elle est loin de rivaliser avec la capitale. 
En ville, on marchande surtout des étoffes de qualité, ainsi que divers objets coûteux et des mets précieux tels que le miel, ou le lait de brebis. 

 

Troisième Plateau

 

Dallwood : Unique vrai village de la Sylve, Dallwood concentre une forte quantité de menuisiers en raison de la proximité des arbres. Ces artisans sont réputés pour fournir aux plus riches des meubles, sculptures ou même véhicules d'excellente qualité. Une partie du village est bâtie à même le sol, mais les charpentiers locaux sont parvenus à installer un réseau de plateformes en passant d'arbre en arbre. Ils ont d'ailleurs été les premiers à inventer ce système, qui s'est par la suite répandu dans tout le Val. 
La proximité des marécages rend parfois ce village très humide, et le feuillage des arbres empêche la lumière de parvenir jusqu'au sol. Les feux qu'allument les habitants font comme de centaines lucioles dans l'obscurité. 
Néanmoins, résider là-bas peut se révéler dangereux : en effet, des hordes de Hobbes ravagent régulièrement certains endroits de la forêt, et il leur arrive de percer jusqu'à l'orée de celle-ci et d'envahir le village.

 

Quatrième Plateau

 

Hopefield : Il s'agit là, et de loin, du lieu de résidence le plus agréable. Petit hameau perdu ne pleine campagne, Hopefield représente un véritable havre de paix pour ses habitants. Pourtant, là encore, seuls les plus aisés ont le plaisir d'y vivre. On y trouve plus de villas spacieuses que de maisonnettes bancales, et les plus humbles travaillent souvent pour les plus riches.
Hopefield s'est construit en bordure du seul lac naturel du Val, et ce dernier toise plus de dix kilomètres de circonférence. À l'opposé des villas opulentes, on trouve un hameau de pêcheurs sans véritable nom. La plupart des personnes se contentent de l'appeler « le Hameau des Gens du Lac Â». 
Quoiqu'il en soit, n'importe quel peintre désire pouvoir reproduire, un jour, ce paysage grandiose et paisible.

Emmercar : En soit, ce village n'a absolument rien de particulier. Accroché au flanc d'un pic rocheux, il n'est ni marchand, ni joli, et n'abrite aucune personnalité célèbre ou renommée. Seules les tombes des Pères et Mères de la race lui confèrent une notoriété. Situées à gauche du village, ces tombeaux à semi enfouis sous la végétation représentent tout ce qu'il reste de la première ère de paix pour les Valyriens et déclenche une vague de sympathie, généralement lors du jour de la Célébration. 
Alors, bien que cela puisse paraître déplacé ou morbide, les artisans d'Emmercar en ont profité, allant jusqu'à construire de toute pièce des rumeurs pour continuer à attirer les pèlerins dans leur humble village : l'Aimée et le Chevalier Protecteur se seraient épousés ici, Paladin aurait béni un enfant devant cette masure, Libre-Fauve aurait eu l'idée de fonder l'Académie en se promenant dans l'une de ces rues. Les moins crédules considèrent les habitants du village comme de vulgaires rapaces sans scrupules, mais tous ne sont pas comme ça. Certains parviennent à garder une once d'empathie...

La Fosse : Située à la frontière même du Dédale, la Fosse est en vérité un village à demi enfoui dans le sol. En effet, une longue crevasse offre une protection aux habitants, les protégeant en partie des raids des Insurgés. Toutefois, cela ne suffit pas toujours : lorsqu'ils en ont l'occasion ou les moyens, les bandits parviennent à descendre dans la faille et pillent tout sur leur passage. La population rêve d'une vie meilleure, mais leur manque de moyen l'en empêche : ils font partie des plus pauvres du Val et ne pourrait survivre ailleurs. Alors, vivant reclus, priant pour qu'aucun malheur ne s'abatte sur les communautés, ils se contentent d'attendre un miracle.
La Fosse n'offre pas énormément de ressources : les parois rocheuses étant stériles, les habitants ont du improviser. Les maisons ressemblent plus à des niches creusées à même les murs, et le sol est réservé aux cultures. 

 

Cinquième Plateau

 

Le Dédale : Unique véritable cité (du moins officiellement) des Insurgés, le Dédale est le Némésis de Pride. Sombre et sale ; malgré sa taille les habitants manquent d'espace et vivent les uns sur les autres. Aucune barrière hiérarchique ici : tous sont au même niveau, mais la loi du plus fort fait rage et nombreux sont ceux qui perdent la vie en tentant de détrôner un rival particulièrement doué. 
Gigantesque bidonville maintenu derrière un mur circulaire, le Dédale est un terme qu'utilisent les mères pour menacer leurs enfants le soir s'ils ne vont pas se coucher. La vie, comme les personnes qui y vivent, sont sans saveur.
 

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